
Le microbiote – ou flore intestinale – est constitué d’une masse de bactéries pesant 1 à 2 kilos du poids du corps. Cela représente environ 100,000 milliards de bactéries en moyenne !
Notre microbiote comprend 160 à 200 souches d’espèces différentes de bactéries : Elles s’acquièrent à la naissance, puis le microbiote s’entretient et se consolide avec l’alimentation.
Le microbiote est unique à chacun : c’est comme une empreinte digitale. Il n’y a pas de mauvais ou de bon microbiote. Pour le moment on ne peut pas connaître le microbiote de chaque personne précisément, mais cela serait très utile pour savoir comment notre métabolisme utilise ou stocke les nutriments.
Le microbiote soutient la digestion, participe à nos métabolismes, c’est à dire à l’appétit, à l’absorption des calories, le stockage, le déstockage, à notre immunité, à notre équilibre inflammatoire, à nos humeurs, à nos comportements, à la détoxification des polluants et des hormones, à la fabrication des vitamines, des enzymes, à la dégradation du cholestérol, à l’activation de certains médicaments, à l’absorption de minéraux, à la régulation de l’acidité de l’intestin et au transit intestinal…
La liste est encore longue ce qu’il accomplit est tout simplement incroyable ! Aujourd’hui presque toutes les maladies sont de près ou de loin associées à la qualité et à la diversité des bactéries qui nous habitent… d’où l’intérêt de choisir tout au long de sa vie des nutriments de qualité.
Une dysbiose signifie qu’il y a un déséquilibre entre les bonnes bactéries et les mauvaises bactéries du microbiote : les bactéries et micro-organismes pathogènes l’emportent sur les bactéries qui nous veulent du bien. Les causes de dysbiose sont différentes :
Même si on ne peut pas lutter contre certains facteurs, il est possible de chouchouter notre microbiote grâce à l’alimentation, en adoptant des réflexes nutritionnels sains et s’inscrivant dans la durée. Pour faire simple:
Les ennemis d’un microbiote sain sont : les graisses saturées, les viandes en excès, les sucres en excès, les toxiques comme les additifs, les pesticides, les colorants, les métaux lourds, l’alcool et le sel.
Les amis du microbiote sont les prébiotiques alimentaires : les fibres (fruits, légumes, céréales complètes), les aliments lactofermentés (comme le tofu, le miso, le tempeh), les yaourts, le kéfir, le kombucha, les polyphénols (qu’on retrouve dans le thé, dans le café, le chocolat noir, le vin rouge et les fruits et légumes surtout colorés), ainsi que des oméga 3 que l’on retrouve dans certaines huiles végétales de lin, noix et colza et les poissons gras.
Les probiotiques, micro-organismes vivants, peuvent également aider à retrouver un microbiote sain notamment après une prise d’antibiotiques ou en cas de syndrome de l’intestin irritable. Pas si simple cependant, car même si administrer certains probiotiques est efficace, les microbiotes étant différents, les besoins et effets le seront aussi. Et contrairement au prébiotiques alimentaires, prendre des probiotiques ne change quasiment pas le microbiote, même si ils reduisent considérablement les inconforts digestifs.